Le berger du Mont Psiloritis

Au deuxième jour de notre voyage en Crète, nous rencontrons Andreas Kokkinos, un berger qui a fondé le refuge du « Tospititouvoskou », perché sur le Mont Psiloritis à 2 456 mètres d’altitude, le plus haut sommet de Crète. 

Dès notre arrivée, ce grand brun barbu, nous propose de le suivre un peu dans son quotidien. On commence par la traite de quelques chèvres, puis nous allons nourrir le troupeau. Après on est parti faire un truc un peu étrange : ramasser des glands… Enfin des « acorns » en anglais et comme je ne comprenais pas ce que cela voulait dire, qu’est-ce que je devais trouver par terre, alors j’ai fait référence à une partie d’anatomie masculine, et c’est là que j’ai appris que ce nom est universel… Intéressant n’est-ce pas ? Bon notre séance « ramassage de glands » a encore dégénéré, et ça a fini en cours de sifflement… Ce groupe est complètement taré… Avant de déjeuner, nous avons planté des arbres (regardez mon magnifique maniement de la pelle ;), et ça a fini en courses de brouettes…  Et pour finir nous avons fait du fromage… GROSSE matinée !

Nous avons déjeuner dehors face à la montagne dans une magnifique lumière orageuse, et dans une ambiance toujours aussi folle.

 

Orangeraie proche du village de Fodele

Dans notre tour à la découverte du patrimoine agricole de l’île, on nous a amené encore une fois dans les champs, mais cette fois dans les orangers… D’ailleurs, ces oranges, elles sont vraiment succulentes ! Mais encore une fois, nous sommes un peu débiles et Ido se lance dans un spectacle de jonglerie alors que Zuzana doit croquer dans une pomme sans les mains… Tout va bien !

 

Le programme du soir est barbecue, alors nous partons dans un village pour faire les courses et nous nous installons dans un café. Et là, la magie de l’hospitalité crétoise opère… En voyant notre joyeux groupe s’installer, nos hôtes couvrent la table de « Mezze » , ces amuses-bouches délicieux… Et commence un défilé de plats, avant qu’arrive le Raki… Et on rit plus fort. Nous sortons finalement de « table » repus et crevés… mais le barbecue n’est pas annulé.

 

Nous nous rendons dans une coopérative de Raki. Ce local rustique est surtout une distillerie et on peut observer la fabrication de ce breuvage enivrant qui « connecte les gens »… Comme vous l’imaginez, il n’y que des locaux dans ce genre d’endroit et ils sont ravis de nous rencontrer… Par petits groupes, nous distribuons les rôles : certains cuisent la viande, d’autres préparent la salade… Moi je décide de me faire inviter à boire du vin , faire des selfies avec des inconnus, puis d’aller me déhancher sur les danses folkloriques crétoises…
Je peux vous dire qu’en arrivant dans ce local je me suis vraiment demandé ce que je faisais là… J’avais peur de m’ennuyer, mais au final, j’ai passé une soirée… ENORME !!! J’ai rigolé avec les locaux qui nous servaient Raki sur Raki, j’ai dansé, j’ai ris. C’était génial. Mais comme je l’ai dis dans le précédent article, je vais dédier un article complet aux pouvoirs du Raki. Ce qui est certain, c’est que je me suis levée avec un gros mal de tête…
Merci à l’office du tourisme Incredible Crete et l’agence PR Mediaco pour ce partenariat. Les choix éditoriaux des articles qui font suite à ce voyage me reviennent librement.