Aéroport de Santiago, nous regardons le tableau d’affichage à la recherche de notre vol pour Calama. J’aperçois quatre vols pour Isla de Pascua. C’est vrai, on est si près de cette île qui me fait tant rêver… Mais ce sera pour une prochaine fois ! Pour le moment, j’ai rendez-vous avec le désert le plus sec au monde.
L’hôtel Explora nous récupère à l’aéroport et nous filons dans le désert. A travers les vitres, le vide, le sable, la lumière. Nous voici à la frontière avec la Bolivie, derrière les volcans, qui paraissent petits alors nous sommes déjà à 2400 mètres d’altitude. Nous arrivons à San Pedro de Atacama, l’unique ville de 4000 habitants où l’on peut vraiment séjourner dans ce désert. On dépose les bagages dans l’hôtel Explora. (je consacrais un prochain article entièrement sur cet établissement tellement je l’ai trouvé bien), et on nous propose une balade dans un des rares points d’eau du désert. La région est tellement sèche, que j’ai l’impression qu’ils sont fiers de nous montrer ce petit oasis ombragé…
Parque Laguna Chaxa
« Ce soir, je vous propose d’aller voir les flamants roses au Salar », nous dit notre guide. J’ai les yeux qui brillent et j’imagine déjà une nuée d’oiseaux roses… Nous reprenons la voiture pour nous rendre au Parque Laguna Chaxa découvrir ce lieu incontournable du désert d’Atacama… Comme son nom l’indique le Salar est un lac salin, caché par la croûte solide de sel. On y trouve finalement que quelques flamants roses pour magnifier le paysage, et nous sommes restés là plusieurs heures, jusqu’à ce que le dernier rayon de soleil disparaisse… Un spectacle grandiose, et comme vous pourrez le voir sur la vidéo, lorsque la nuit tombe et que le vent se lève, il ne fait pas du tout chaud dans le désert d’Atacama.
Merci à l’Office du tourisme du Chili et Mon nuage qui m’ont invitée à ce voyage découverte. Les choix éditoriaux des articles qui font suite à ce voyage me reviennent librement.
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