Il y a des voyages tellement inattendus, exceptionnels, grandioses, ou bourrés d’un tas d’autres superlatifs, qu’il est difficile d’en parler sur le coup. D’en parler trop vite. Il m’a fallu un peu de temps pour remettre de l’ordre dans mes souvenirs et aborder, enfin, mon histoire avec le Chili.
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Mais d’abord, présentation de ma chilien’ tribu !
Pour ce nouveau voyage avec Mon Nuage, j’ai intégré un groupe très masculin et surtout international, composé d’Iain Mallory, un « social media journalist » comme il aime se définir et surtout photographe, originaire de Manchester. De Clemens du blog Anekdotique, blogueur allemand aussi fou que drôle. De Guillermo le cameraman pour Minube et surtout, j’ai retrouvé mon copain espagnol Ignacio, photographe de talent, rencontré en Cantabrie et Gipozkoa. Seule petite frenchie du groupe, j’ai eu rapidement droit aux blagues et taquineries sur mon accent anglais un peu nul et sur la « fierté et l’arrogance à la française »… héhé 😉 Cette chilien’ team a super bien fonctionné, toujours à traquer LE spot parfait pour un coucher de soleil, à apprécier un petit verre de Cabernet en fredonnant d’entêtantes chansons.
En toute objectivité, même si ils m’appelaient « MUJER », j’étais un peu la princesse.
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Premier regard à travers le hublot et je n’en crois pas mes yeux : les Andes. Vu du ciel, je vole au-dessus d’immenses montagnes enneigées et, entourée de ces montagnes, la capitale s’étale. Immense mais à taille humaine malgré ses 7 millions d’habitants. Une ville moderne, propre et dynamique, prête à ce qu’on la parcoure dans tous les sens ! Deux jours pour elle. Parfaite.
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▼ Boire un verre et tremblements de terre
Arrivée en début d’après-midi après presque 24 heures de voyage et un transit à Sao Paulo, je rêvais d’une douche. Je rencontre à l’aéroport Clemens (le blogueur allemand) et nous nous rendons à l’hôtel pour prendre nos marques quelques minutes. Je m’installais quand tout à coup, tout s’est mis à trembler. J’ai d’abord pensé faire un malaise, mais c’était un tremblement de terre… Premier réflexe (aussi stupide que féminin) fut de vite m’habiller (si tout s’écroule, qu’on me retrouve « correcte »).
Prendre une première inspiration de la ville, est comme une mission… Avec Clemens nous partons en commando pour trouver une banque, faire un peu de change puis se demander quel est le taux, comprendre comment fonctionnent les cafés. En grands aventuriers on commande un « cortado » par hasard, pour comprendre que c’est un café au lait…
Armés d’une carte de la ville, nous demandons ce qu’on peut voir autour de l’hôtel. L’homme, au regard rieur, nous dessine une zone et nous dis « parfait pour boire un verre »… On se regarde, il est 17h, mais il doit bien être l’heure quelque part dans le monde pour boire l’apéro, non ?
▼ Centre-ville et marché central
Première réelle journée d’exploration.
Armés de bonnes paires de baskets nous allons dévorer Santiago. La parcourir dans tous les sens. Nous commençons par le centre-ville et le marché central. Une ville simple, pleine de couleurs, d’où on peut apercevoir les Andes et où les gens aiment se faire prendre en photo…
Et parfois, quand un groupe de blogueurs trouve un « spot », ça ressemble à ça… Comment, en quelques clics, transformer 2 militaires et 2 chevaux en travel-models…
▼ Bellavista et San Cristobal
Voici mon quartier préféré et mon coup de cœur lors de ma visite de Santiago. Si j’avais une seule chose à garder sur Santiago, ce serait le quartier Bellavisita !
Tendance hippy, fresques et murs colorés, c’est vraiment un joli quartier. Paradis pour les amateurs de street art, c’est une explosion de couleurs. On y trouve énormément de bars et restaurants. Mais avant, petit arrêt au musée des belles lettres. En plus d’être gratuit, il mérite un stop rien que pour son architecture.
A nous promener dans ces rues si belles, nous en oublions le temps ! Dernier spot de la journée : voir le coucher de soleil depuis la colline de San Cristobal. On s’entasse dans un taxi et filons, grimpant les dernières marches en courant, mais… quel spectacle !!! Juste magnifique !
▼ Vins chiliens : Concha Y Toro
Ahhhhh le vin… Comment aller au Chili et ne pas goûter à son vin ? Ignacio se plonge dans son Lonely Planet et nous programme une sortie dans le vignoble le plus proche : Concha Y Toro. L’occasion de traverser la ville en métro. J’adore observer les habitants dans les transports en communs….
Alors parlons pinard… En amatrice mais pas très éclairée, je donne mon avis sans même qu’on me le demande… Alors je goûte plutôt deux fois qu’une ! Durant le séjour j’ai dû goûter des dizaines de bouteilles et il est difficile de faire un choix, mais globalement, je le trouve un peu plus « costaud » que le vin français (il me semble qu’il est un peu plus chargé en alcool) mais mon préféré restera le blanc, notamment le Chardonnay. J’avoue, j’en ai bu… beaucoup.
La visite du vignoble Concha y Toro est intéressante, avec la découverte du parc, puis une dégustation avant de terminer par un son et lumière dans la cave. Puis nous décidons de déjeuner au vignoble.
▼ Sky Costanera
Sighlight incontournable quand on va à Santiago : contempler la vue depuis la plus haute tour d’Amérique du Sud. Rien que ça… Et j’avoue que cette visite fait partie de mes petits moments de bonheur en me disant « oui, j’y étais ». Après notre matinée au vignoble, nous sommes rentrés (légèrement fatigués, je l’avoue) au centre ville. Certains sont rentrés se reposer quelques heures (enfin, ils appellent ça « travailler » 😉 ) Nous, nous décidons de passer quelques heures à 300 mètres de hauteur, depuis la tour Sky Costanera, et d’observer le soleil couvrir la ville de ses rayons.
Et pour voir les photos complètement féeriques d’Ignacio, allez sur son blog, elles sont justes WOW !
Merci à l’Office du tourisme du Chili et Mon nuage qui m’ont invitée à ce voyage découverte. Les choix éditoriaux des articles qui font suite à ce voyage me reviennent librement.
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