7 km de long, 3 de large, une eau turquoise, une réserve protégée, beaucoup de soleil, un bout de caillou qu’on n’imagine pas français… Porquerolles, j’en rêvais depuis trop longtemps… De passage à Toulon pour quelques jours de fête et farniente, j’ai dis aux copines « Heyyyyy on va à Porquerolles ? » Les filles ont dit oui.

Cela pouvait être une ultra-mauvaise idée : les îles d’Hyères en plein mois d’août, c’est un peu l’autoroute des touristes badigeonnés de crème solaire, donc adieu dépaysement, nature sauvage et havre de paix. Mais le destin nous a souri : ce matin-là, beaucoup de vent et une mer Méditerranée assez déchaînée ont découragé pas mal de voyageurs. Délestées de 20 euros chacune et après une demi-heure de bateau, nous sommes arrivées dans le seul village de l’île de Porquerolles.

Objectif : quitter les gens. Nous louons des VTT, récupérons une carte et nous partons pour le plus beau spot de l’île : la plage Notre Dame.

Je tente une petite baignade qui reste un peu fraîche à cause du vent, puis c’est l’heure du repas.

On récupère les VTT et quittons la plage qui malheureusement commence à trop se remplir. Retour au village et là, on repère un petit resto aux tables multicolores, un peu excentré et sans trop de monde. La pancarte indique : Pizza au feu de bois. C’est parfait pour le bikini !

J’aurais bien aimé faire la sieste après cette pizza-mozza, mais c’est trop bête, nous repartons découvrir l’île. Je tombe amoureuse des petites maisons de village trop mignonnes puis roulons une demi-heure jusqu’au phare. Le point de vue est très joli mais pas de plage. On repart vers la plage d’argent et nous tombons sur un champ d’oliviers. La blogueuse se réveille :  « On va faire une séance photo, ici ». Rien de mieux qu’une grande et belle blonde avec un chapeau pour prendre la pause. Pour 2 photos correctes, nous ferons 50 débiles.

Enfin arrivées à la place d’argent c’est le choc : une marée humaine, les gens ont bien débarqué. Bon, nous trouvons un petit coin sous les arbres.

(et désolée si les photos sont cra-cra mais en vacances, je n’ai pas eu la force de m’encombrer du réflexe…)