Déjà une semaine aux Etats-Unis et nous posons nos valises pour les deux prochains jours à Fort Myers. On trouve un petit hôtel avec piscine et bassin d’où des dauphins crachent des jets d’eau… Kitch à souhait mais on y est bien.

Nous arrivons tard, à peine le temps de plonger dans la piscine qu’on repart pour dîner. Le guide du Routard nous conseille le roaftop de Firestone, ambiance cosy et cocktails… Pour une fois on se maquille et feu… On passe une très bonne soirée quand deux hommes, excités comme des puces au salon mondial de la moquette, nous abordent tout contents et nous demandent si nous avons vu Mario Lopez au bar…  Étonnées, on demande qui est-ce et ils semblent choqués. Petite consultation sur Google, nous découvrons que ce monsieur est hyper connu aux USA… Moralité, le statut de star n’est éligible que dans l’esprit de ceux qui adulent… Mais on peut se la péter en disant qu’on a passé la soirée à 5 mètres de lui … bon sans notre moindre intérêt !

Mais notre séjour à Fort Myers, c’est un peu notre moment de la loose… On l’avait envisagé comme un stop de détente et finalement, nous n’avons pas Enjoy autant qu’imaginé.

Sanibel Island

On décide de passer la journée sur l’île de Sanibel, un petit joyau aux plages remplies de coquillages. Nous avons repéré un restaurant qui propose des brunchs de compétition alors embaumées de crème solaire, nous sommes parties, salivant à l’idée de ce petit déjeuner… Mais Fort Myers est une ville paralysée par des embouteillages et nous mettons plus d’une heure pour arriver sur l’île de Sanibel. Et une fois sur l’île c’est la même histoire… Bouchons sur bouchons, nous arrivons enfin, suantes et énervées sur le parking du Over Easy Café quand on nous dit qu’il y a plus d’une heure d’attente… Autour pas un autre restaurant. Tant pis, nous patientons, le moral au fond des chaussettes. C’est fou comme la faim peut jouer sur le moral. A midi, on nous dresse enfin une table et engloutissons saucisses et omelettes comme meilleur repas au monde.

Après ce déjeuner nous allons voir les plages. Mais là aussi c’est la déception : Bowman’s beach (longue et sauvage ?) est soi disant plus belle plage de l’île est blanche de brume, on n’y voit pas à 100 mètres. Nous tentons une baignade et une bronzette mais notre peau brûlée dans les Everglades nous tiraille. Et c’est sans compter que le parking est hors de prix. Alors on décampe. On part pour une autre plage, certes sans brume, mais toujours pas un coquillage… Alors on ramasse le peu qu’on trouve, on prend une photo et on décampe.

Je l’avoue on en a vraiment marre. On passe des heures dans la voiture au soleil dans des embouteillages, on commence à râler sur ces cons de retraités américains venus squatter la Floride, ça ne va plus du tout. On veut faire la sieste mais on est là, sur Sanibel, et nous ne reviendrons probablement jamais, alors on se rend au phare soir disant très photogénique… Je vous laisse en juger :

Bon ça suffit, c’est la journée de déception et de la fatigue alors on rentre à la maison, enfin à l’hôtel, pour rien faire avec plaisir, et savourer un joli coucher de soleil.